1960
Don Anselmo est un octogénaire qui vit avec ses enfants, seulement ces derniers n'ont pas beaucoup de considération pour lui, à vrai dire : il gêne. L'appartement et ses longs couloirs exigus s'opposent aux scènes en extérieur, Madrid est alors un vaste terrain de jeux, surtout lorsqu'il est avec ses amis paralytiques, tous munis de petites voitures à moteur pour invalides. Il se met alors à en vouloir une, même s'il tient encore sur ses deux jambes.
Ferreri filme Don Anselmo et ses amis comme une bande de blousons noirs, un groupe de vieux punks qui ne tiennent pas à s'intégrer dans la société mais qui veulent leur indépendance. Le paralysé qui conduit son véhicule avec ses seuls moignons à la place des bras, celui que regarde avec ahurissement Anselmo dans la rue, symbolise la liberté, l'autonomie, il ne regarde absolument pas le monde qui l'entoure et vit sa vie. Face à cette image, ce sont les commerçants escrocs et insistants, la famille peu bienveillante et haineuse ou ces riches qui prennent beaucoup de précautions pour cacher à leurs invités les fils infirmes.
Pas étonnant que Don Anselmo veuille quitter ce monde et rejoindre les courses exotiques, la campagne...
Ces informations et photos proviennent de recherches sur Internet. Les résultats sont, pour la plupart, vérifiés dans les nombreux ouvrages de ma bibliothèque. Les affirmations discutables sont suivies d'un (?)
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