Au salon de Paris 1927, l’usine présenta la remplaçante de la 38 qui n’avait pas réussi à convaincre.
La nouvelle venue, la Type 44, était d’une toute autre veine et elle reçut un accueil chaleureux. Tout en étant « une vraie Bugatti », elle pouvait enfin être équipée d’une véritable carrosserie, spacieuse et confortable.
Son nouveau moteur 8 cylindres, à vilebrequin à 9 paliers lisses, 2991cc (69 mm x 100 mm) de 80ch, souple et puissant, en faisait une excellente voiture de voyage. Les « bugattiste » l’appelèrent affectueusement la « 3 litres ».
Le châssis repose sur un empattement de 3,12 m et des voies de 1,25 m tandis que la direction, la transmission et les suspensions sont reprises de la Type 43.
Capable d’atteindre 135 km/h, elle fut construite à 1095 exemplaires de 1927 à 1930.
Le régime moteur maxi conseillé est de 4000tr/min, l’allumage ce fait par delco et l’alimentation par exhausteur tandis que l’ordre d’allumage des cylindres est 1-6-2-5-8-3-7-4 (mais quelques moteurs avait un ordre de 1-5-2-6-4-8-3-7). En 1928, à partir de la 250 ème fabriquée, la 44 reçoit un graissage sous pression du vilebrequin et des bielles, comme toutes les Bugatti à partir de ce moment là. L’usine abandonne le graissage par jet d’huile arrosant les têtes de bielles, un système qu’elle utilisait, non sans succès, depuis 20 ans. Simultanément le vilebrequin est redessiné, ses portées étant décelées afin d’améliorer l’équilibrage, et la pompe à huile est placé dans le carter pour éviter les problèmes de déjaugeage.
extrait : http://www.forum-auto.com/automobiles-mythiques-exception/voitures-anciennes/sujet189904.htm
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