Le Front populaire, la France en grève. L’usine Bugatti occupée. Ettore ne comprend pas "l’ingratitude" de ses ouvriers. Choqué, il se retire à Paris et confie la direction de l’entreprise à son fils Jean, 27 ans.
Dessinateur de génie, on lui doit des chefs d’œuvres de carrosseries tels les Bugatti Royales Coupé Napoléon et Roadster Esders, dessinées à 21 ans, puis les sublimes coupés et cabriolets Type 55, à 22 ans, ou les révolutionnaires Aérolithe et Atlantic aux airs d’avions de chasse...
Alors que l’entreprise est en péril (seule 66 voitures ont été vendues en 1933), Jean pense qu’il faut se concentrer sur un seul modèle, le Type 57, lancé en 1934, en lieu et place des Types 46, 50 et 55 en manque de clients. La Type 57 est une réussite absolue, déclinée en tourisme, sport et course. Avec quatre personnes à bord, elle atteint 180 km/h, à une époque où on roule à 60.
Produite de 1934 à 1940, à 685 exemplaires, elle sera le modèle de la Marque le plus vendu.
Jean Bugatti est au sommet de son art !
Sous sa direction, sortira encore la magnifique et spectaculaire Type 59...
Bugatti est à son apogée, quand... survient l'accident...
Jean essayait la Type 57G du Mans sur une route de campagne dont l'accès était protégé de chaque côté par ses collaborateur... mais un cyliste surgit d'un chemin de traverse.
Un coup de volant permet d'éviter l'imprudent mais envoie la voiture dans les arbres !
Monsieur Jean est mort au volant d'un des ces bolides !
extrait : http://www.forum-auto.com/automobiles-mythiques-exception/voitures-anciennes/sujet189904.htm
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