Frederick Bernard « Tom » Wheatcroft était (il est mort en 2009) un homme d'affaires anglais qui fit fortune dans la construction.
Fortune faite et il débute sa collection de voitures, puis s'engage plus en avant dans sa passion et crée sa propre écurie de course automobile. En 1970, il acheta une Brabham BT30 qu'il fait piloter par Derek Bell en Formule 2.
En 1971, Wheatcroft se porte acquéreur d'une partie des 1100 acres de la propriété de Donington Park, comprenant le célèbre circuit automobile et, à ses propres frais, il reconstruisit le circuit et y déménagea sa collection de voitures, la plus grande collection de voitures de course du monde connue aujourd'hui sous le nom de Donington Grand Prix Exhibition.
Il est décédé à l'âge de 87 ans, le 31 octobre 2009. d'une longue maladie.
William Fisk Harrah (2 Septembre, 1911 - 30 Juin, 1978) était un homme d'affaires américain et le fondateur de l'Hôtel et les Casinos de Harrah.
Harrah avait une vaste collection de voitures classiques. En 1966, sa Bugatti Type 41 Royale a remporté le Best of Show à Pebble Beach.
Après sa mort, à 66 ans, Holiday Inn avait prévu la dispersion de la collection par des ventes aux enchères... mais ce fut un tollé général et les 175 véhicules ont été cédés pour la création du Musée National de l'Automobile à Reno, Nevada, une collection aussi dénommé "La Collection Harrah".
Charles Terres Weymann, né le 2 août 1889 à Port-au-Prince (Haïti) d'un père américain et d'une mère française et mort en 1976 à Paris, est un pionnier de l'aviation reconverti après la Première Guerre mondiale dans la fabrication de carrosseries pour automobiles. Il mit notamment au point un système d'assemblage "souple" des châssis qui connut un grand succès dans les années 1920 et s'exporta dans le monde entier...
En 1923, il créa à Londres, en association avec la firme britannique Rotax, la Weymann Motor Body Co pour gérer la cession de licences sur le marché anglais. En 1925, Weymann acheta finalement la Cunard Co à Putney, dans le sud-ouest de Londres, et ouvrit ses propres ateliers en Grande-Bretagne. Par la suite, il loua à Indianapolis, aux États-Unis, l’ancienne usine Rubay/National et fonda en 1927 la Weymann American Body Co.
Ce carrossier signera un majestueux Coach Royale bicolore ainsi qu'un clône sur chassis Type 6...trois autres T46 et bon nombre de T44, T40 et T49...
La généralisation des nouveaux types de carrosseries marqua la fin du succès des licences Weymann, et la crise boursière de 1929 accélèra le déclin de l'entreprise. Les ateliers de Paris ferment en 1930, ceux d’Indianapolis en 1931. Weymann quitte sa firme en 1932 quand l’usine de Londres choisit de se reconvertir dans la production de carrosseries pour autobus.
Après cet échec, Charles Weymann se concentre de nouveau à l'aviation. Dès 1929, il avait créé, en collaboration avec l’ingénieur Georges Lepère, la Société des Avions Weymann-Lepère. L’entreprise produira une dizaine de prototypes, parmi lesquels un biplace de reconnaissance, des biplaces de tourisme ou encore une famille d'autogires biplaces de tourisme. Mais le succès n'est pas au rendez-vous et l'entreprise ferme en 1933.
Après la Seconde Guerre mondiale, Weymann se tourne de nouveau vers le milieu automobile. Il développe notamment des équipements, déposant par exemple en 1963 un brevet pour un système d'embrayage automatique.
Finalement retiré des affaires, Charles Weymann décède à Paris, en France, en septembre 1976.
12,7 litres : c'est la cylindtée du 8 cylindres de la Royale... Soit plus d'un litre et demi par cylindres. Soit l'équivalent d'une bouteille d'eau minérale (ou de coca familial) pour chaque cylindre !
L’histoire des frères Schlumpf débute près de Milan. Hans naît en 1904. Deux ans plus tard apparaît le cadet, Fritz. Très vite privés de leur père, négociant en textile décédé en 1919, ils suivent leur mère Jeanne en Alsace. C’est là qu’ils feront leurs premiers pas dans la finance.
Fritz devient un expert et un habile spéculateur.
Pour gagner de l’argent Fritz est prêt à tout. Jusqu’à faire installer sur le toit de l’usine, pendant la guerre, un drapeau à croix gammée... N’étant jamais à court l’idée, il saura, le moment venu, faire allégeance aux Anglais.
Le groupe Schlumpf s’agrandit, il englobe à présent les filatures Erstein, Gluck & Cie de Mulhouse, les tissages Deffrenne & Cie de la région de Roubaix. Les Schlumpf possèdent également des caves à champagne, l’Hôtel du Parc à Mulhouse et plusieurs autres affaires immobilières.
Maintenant que les industries Schlumpf sont prospères, Fritz peut laisser la garde de l’ensemble à son frère, pendant qu’il s’adonne à son passe-temps favori : la collection automobile.
Il se met en quête et achète toutes les Bugatti qu’il peut se procurer et à n’importe quel prix. C’est ce qui est très mal vu des autres collectionneurs, qui n’apprécient pas que sa passion aveugle fasse monter ainsi les cours.
Fritz est partout, courant les ventes de par le monde, achetant toute collection qui posséderait ne serait-ce qu’une œuvre de Molsheim. Avec la vente des biens mobiliers de Bugatti, en 1963, la collection prend un nouvel essor. Etaux, outils divers et variés portant la griffe Bugatti changent de propriétaire, ainsi qu’une vingtaine de voitures plus ou moins complètes dont plusieurs prototypes, et la voiture personnelle d’Ettore Bugatti : une Royale (le Coupé Napoléon).
Moins d’un an plus tard, Fritz Schlumpf achète la collection américaine Shakespeare. Un train spécial chargé de trente Bugatti, dont un autre exemplaire des six Royale construites, arrive à Mulhouse.
Dorénavant, Fritz et Hans Schlumpf possèdent la plus grande collection de Bugatti au monde.
Cependant, il faut un endroit pour ranger ces merveilles. C’est une ancienne filature désaffectée de Mulhouse qui servira de sanctuaire. On recrute jusqu’à trente ouvriers pour s’occuper de la restauration des modèles. Ils sont tenus de garder le silence sur leur activité.
Pour faire bonne figure, l’intérieur du musée à été aménagé. Cinq cents candélabres – répliques de ceux du pont Alexandre III – éclairent l’ensemble de la collection.
En 1965, les Schlumpf organisent l’unique opération portes ouvertes. Le public est composé d’une douzaine de personnalités. Fritz autorise même la présence de la presse…mais le seigneur des lieux interdira la publication des photographies.
Quand vient l’heure des bilans, les pertes sont considérables. Ce qui n’empêche pourtant pas Fritz de continuer ses achats. Cependant, sans doute lassé par les incessantes remontrances de son aîné, ou lassé de faire rentrer de l’argent pour sa collection, au printemps 1976 Fritz Schlumpf prend la décision d’ouvrir dans un avenir proche le musée. Malheureusement, il est déjà trop tard...
http://www.caradisiac.com/Fritz-Schlumpf-l-homme-qui-aimait-trop-les-Bugatti-50996.htm
Du fait de la crise du textile, mais aussi des prélèvements de leurs actionnaires, les entreprises Schlumpf commencent à avoir des difficultés de trésorerie. En octobre 1976, l'usine textile de Malmerspach licencie à la surprise générale. Un grave conflit social éclate, les frères Schlumpf sont séquestrés pendant trois jours dans leur villa. Ils fuient sous la protection de la police et des autorités et vont se réfugier à Bâle en Suisse, leur pays d'origine, abandonnant, momentanément pensent-ils, leurs usines et la collection de voitures.
Le 7 mars 1977, des syndicalistes et quelques ouvriers forment un commando et pénètrent sans autorisation dans les entrepôts. Le syndicat CFDT baptise le musée "Musée des travailleurs" et les employés occupent le site pendant deux ans. Ils réclament de vendre la collection pour combler le déficit de leur employeur. Le procès de la faillite est interminable.
"L'affaire Schlumpf" fait la une des médias mondiaux. Fritz Schlumpf devra subir un procès pour abus de biens sociaux et fraude fiscale, lequel mènera à la confiscation de l'extraordinaire collection de voitures.
Pour éviter la dispersion de la collection, le Conseil d'État fait classer le 14 avril 1978 la collection Schlumpf à l'inventaire des monuments historiques. En 1980, la justice autorise la vente de l'ensemble de la collection qui est cédée avec terrains et bâtiments le 26 mars 1981 pour 44 millions de francs à l'Association du Musée National de l'Automobile, créée pour l'occasion, bien que la collection fût estimée par Christie's jusqu'à 325 millions de francs si elle avait été vendue aux enchères.
L'Association du Musée National de l'Automobile avait été fondée avec la ville de Mulhouse, le département du Haut-Rhin, la Région Alsace, la Chambre de Commerce Sud-Alsace et l'Automobile Club de France (ACF) présidé par Jean Panhard pour sauver cet exceptionnel patrimoine national et le maintenir à Mulhouse.
Le 10 juillet 1982, le musée est ouvert au public. En 1989, sur décision de justice le musée est rebaptisé "Musée national de l'automobile - Collection Schlumpf " puis "Cité de l'automobile - Musée national - Collection Schlumpf ".
Hans Schlumpf décède en 1989 sans être retourné en Alsace, où il risquait l'arrestation, et Fritz meurt en 1992 en Suisse après avoir effectué en 1990 une ultime visite à la collection.
Après la mort de Fritz, sa veuve, Arlette Schlumpf, s'attache à restaurer la mémoire de son mari et continue la bataille juridique. En 1998, la justice française ferme le dossier Schlumpf et lui restitue soixante voitures. Elle décède le 16 mai 2008 à Colmar
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8res_Schlumpf
Armand Esders est un industriel qui a fait fortune dans la confection. Ses voitures portent des armoiries : une croix de Saint André jaune... par contre elle ne possède pas de phares car Esders ne conduit pas la nuit.
Ludwig Weinberger était un carrossier allemand installé à Munich. C'est le cousin de Karl Weinberger, carrossier lui aussi dans la même ville.
Ludwig a monté son atelier de carrosserie en 1931, ouvrant dans la même année une concession BMW. Dès lors, la majorité de ses travaux portent sur des habillage de BMW, essentiellement des roadster 2 places.
Il a réalisé un grand cabriolet Royale et sa version identique sur Type 46, puis une T50 et une T44, toutes dans le même style.
La carrosserie Kellner a été fondée à Paris par George Kellner en 1861.
Elle se spécialisa dans l'automobile sous l'impulsion de ses fils : Georges Kellner Jr. est crédité comme étant le créateur du style de carrosserie "torpedo-scaphandrier". Considéré comme un des maitres du luxe à la Française dans les années vingt avec une très grande qualité de fabrication, ce carrossier est réputé pour son travail sur les Hispano-Suiza et l'une des célèbres Bugatti T41 Royale
Park Ward était un carrossier britannique fondée par William M. Park et Charles W. Ward en 1919 qui avaient travaillé ensemble à FW Berwick Ltd, les fabricants de voitures Sizaire-Berwick. La société a été fondée en Willesden, au nord de Londres.
Depuis le milieu des années 1920, la société a commencé à se concentrer sur les modèles Bentley et Rolls-Royce mais elle habille aussi d'autres marques prestigieuses, comme une Limousine T41 Royale.
En 1933, Rolls-Royce a pris une participation dans la société pour la racheter totalement dès 1939, Park Ward devenant une filiale en propriété exclusive. En 1961, Rolls-Royce a fusionné Park Ward avec la marque HJ Mulliner & Co. nouvellement acquise pour former la Mulliner Park Ward. Les opérations ont été centralisés dans l'usine Willesden pour produire une gamme pour les Rolls-Royce Silver Cloud et les limousines Phantom V et ainsi que les Bentley Continental.
Binder est une dynastie de carrossiers d'origine du duché de Württemberg dont l'arrivée en France remonte à 1806. Dès 1820 à Paris, Jean Jacques BINDER obtiendra rapidement la mention de Carrossier du Roi (Charles X )pour la création de carrosses d'apparat et exporta dans les cours royales du monde entier, participant ainsi à la renommée des carrossiers français. La réputation de cette prestigieuse maison perdurera pendant près d'un siècle sous les noms de Binder Carrossier, BinderR Frères,Henry Binder, Binder Aine....
Après la mort en 1903 d'Henry Binder, la société est dirigée par Mr Cottenet et deviendra importateur Cadillac en 1948 avant la cessation définitive d'activité en 1951.
Spécialiste des carrosserie d'apparat comme les Coupés de Ville et les Landaulets, il n'habilla que des chassis de prestige dont une Bugatti Royale (plus une berline T44 et un coupé T57).
Ashton Keynes Vintage Restaurations (AKVR) a été créé en 1969 par Keith Bowley dans la région des Cotswolds à environ 1 heure et demi de Londres.
Ce qui a commencé comme un passe-temps est devenu internationalement respecté pour ses restaurations de qualité avec le prix très convoité "Pebble Beach Concours" entre autres...
Toutes les artisans travaillent dans la maison, donc sur le site, ils peuvent palier à pratiquement tous les aspects qu'une restauration des plus complexe peut exiger. Chassis, tôlerie en acier et aluminium, châssis et moteur reconstruit, câblage électrique, sellerie et peinture en cellulose ou synthétiques. Ashton Keynes Vintage sait également réaliser tous les usinages spécifiques sur place en utilisant l'importante installation de la Société sœur South Cerney Engineering.
Ce spécialiste met un point d'honneur dans les recherches méticuleuses pour s'assurer que chaque détail soit correct sur le plan mécanique, esthétique et surtout historique !
Alphonse XIII, né en mai 1886 à Madrid, Espagne, et mort le 28 février 1941 à Rome, Italie, est le 41e roi d’Espagne.
Son règne est marqué par la perte des dernières possessions espagnoles d'outre-mer, une instabilité politique très forte (attentats, coups d'état), puis par l'exil de la famille royale peu après la proclamation de la République espagnole, proclamée en 1931
Son règne ne fut pas, c'est le moins qu'on puisse dire... de tout repos : Alors qu'il rentrait au palais royal, juste après la cérémonie de son maraige avec la Princesse Victoire-Eugénie de Battenberg, un anarchiste lance une bombe dissimulée dans un bouquet de fleurs (les terroristes avaient des manières, à l'époque). Les jeunes époux sortent indemnes de l'attentat qui tue néanmoins 23 personnes dans le public et la suite royale.
En 1913, rentrant à cheval d'une revue militaire à Madrid, un autre anarchiste tire sur lui deux coups de revolver qui ne l'atteignent pas mais blessent son cheval.
Suite à la guerre du Rif, au Maroc, de nombreuses révoltes sociales se produirent dans les grandes villes comme Barcelone. L'opposition croissait contre le dictateur, spécialement parmi les étudiants, les intellectuels et le Roi instaura la Dictature "douce"... tandis que des coups d'État militaires furent déjoués. Au début de la guerre civile en Espagne, il s'allia avec le général Franco... funeste erreur !
C'est dans ce contexte qu'Ettore Bugatti présenta sa première Royale à Alphonso XIII !
Il aurait pu choisir un client moins trouble et plus prévisible... Le Roi ne passa finalement pas commande et abdiqua.
Briggs Cunningham est mentionné ici pour son achat (en 1950 et pour une poignée de dollars...) de deux Royales sur les trois exemplaires restées en la possession de la famille Bugatti, Lidia ne voulant pas se séparer du Coupé Napoléon... c'est seulement la Double-Berline de Voyage et le Coach Kellner qu'il put acquérir.
Briggs Swift Cunningham II, né en janvier 1907 est un navigateur, un pilote automobile et un propriétaire d'écurie américain.
Il débute en compétition automobile dans les années 1930 et commence la construction de voitures de sport dans les années 1940, combinant les moteurs d'une marque avec les chassis d'une autre marque...
La première participation aux 24 Heures du Mans a lieu en 1950 mais les "Fordillacs" d'apparence Cadillac avec des moteurs Ford sont refusées par l'Automobile Club de l'Ouest et remplacées par des Cadillac à moteur Cadillac. La première voiture, un Coupé de Ville, termine 10e et la seconde, un prototype surnommé "Le Monstre", termine 11e. Entre 1951 et 1955, Briggs Cunningham obtient deux troisièmes places en 1952 et 1954, une quatrième place en 1953 et une cinquième place en 1955. Malgré un grand professionnalisme, l'écurie ne remportera jamais l'épreuve.
Durant la même période, les victoires s'enchaînent sur le sol américain avec huit victoires aux Grand Prix de Watkins Glen entre 1951 et 1962 dont celle de Briggs Cunningham lui-même en 1952 et trois victoires aux 12 Heures de Sebring consécutives entre 1953 et 1955. Un hommage est rendu à ces victoires en nommant Cunningham un des virages du circuit de Sebring.
L'écurie de Briggs Cunningham fut une des premières à gagner avec des voitures à rayures longitudinales bleues sur fond blanc. Ces couleurs sont considérées comme les couleurs nationales des États-Unis et seront reprises par Shelby.
Par ailleurs, il remporte la Coupe de l'America en 1958 avec le defender Columbia et invente le Cunningham, un dispositif de réglage de voile destiné à augmenter la vitesse d'un voilier.
Hermès, est une société française œuvrant dans la conception, la fabrication et la vente de produits de luxe, notamment dans les domaines de la maroquinerie, du prêt-à-porter, de la parfumerie, de l'horlogerie, de la maison, de l'art de vivre et des arts de la table. Fondée à Paris en 1837 par Thierry Hermès, l'entreprise, à l'origine une manufacture de harnais et de selles, appartient encore de nos jours majoritairement à ses héritiers.
On parlera, pour la première fois, de cette marque en évoquant la malle arrière de la Royale Coach Weymann, chassis n° 41100, fabriquée par ce faiseur de luxe.
On reparlera d'Hermès 80 ans plus tard quand sortira une (petite) série spéciale de la Bugatti Veyron !
Madarail ou dans sa forme longue Madagascar railways est une compagnie de chemin de fer exploitant les trois lignes du réseau Nord de Madagascar.
Des Michelines, adaptées pour la voie étroite (écartement des rails inférieur à 1,435 mètre), avaient été mises en service dans des réseaux coloniaux en Afrique, en Indochine et à Madagascar. Tout le monde les avait oubliées, il en restait trois roulantes, rénovées par la société Madarail (19 personnes peuvent monter à bord, installées sur des fauteuils en rotin qui glissent sur le parquet à chaque virage)... et quatre exemplaires partiellement détruits servant aux pièces détachées, dont deux étaient à vendre au plus offrant..., encore équipées de leurs moteurs de Bugatti Royale !
C'est de chez Madarail que provient le moteur de la "Royale" récupérée par le Musée allemand de Sinsheim, reconstruite pour le film "Rebus"...
Le Capitaine Cuthbert W. Foster, héritier de la fortune Bird's Custard, chargea le carrossier Park Ward d'habiller sa toute nouvelle acquisition : un chassis Bugatti Royale, en Limousine de facture classique, reprenant les traits de la Rolls-Royce qu'il a précédemment possédé...
En 1964, l'américain John Shakespeare vendit une cargaison de Bugatti pour le montant de $ 85,000. C'était l'affaire du siècle!
Les accords entre les deux partis se sont négociés par voie aérienne. Le vendeur n'a jamais rencontré personnellement l'acheteur Fritz Schlumph. Le train "Bugatti" quitta la gare de Hoffman, Illonois, en direction de Nouvelle-Orléans pour arriver quelques jours plus tard sur un cargo néerlandais à destination Du Havre.
Au cours du déchargement Fritz Schlumph - l'inspirateur du Musée de l'Automobile à Mulhouse - fût présent au fouet pour garder les curieux à l'écart... Les voitures se rendaient ensuite au nouveau musée sur des camions.
Dix ans plus tard, en 1975, John Shakespeare a été retrouvé mort dans la cave de sa villa.
A l'âge de 69 ans, le célibataire était menotté et avait reçu une balle dans la tête... La thèse du suicide, un moment évoquée... a été vite abandonnée.
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