Un compresseur Roots est un compresseur mécanique à lobes. Ce type de compresseur fut un temps utilisé dans l'automobile pour suralimenter les moteurs.
L'adaptation du Compresseur sur la Type 35C a été mise au point par l'ingénieur italien Edmond Moglia, qu'Ettore avait engagé. Contrairement à Mercedes -500K et 540 K entre autres- où le compresseur n'entrait en action qu'à partir d'une certaine position de la'accélérateur... celui de la Bugatti était engagé en permanence et comprimait le mélange air/essence, le carburateur étant en amont du compresseur.
Tazio Giorgio Nuvolari, dit Tazio Nuvolari, né en 1892 à Castel d'Ario est un pilote motocycliste et un pilote automobile italien également connu sous les surnoms d'Il Mantovano Volante (le Mantouan volant) ou Nivola.
Repéré par Eduardo Bianchi, propriétaire de l'écurie qui porte son nom, Nuvolari devient pilote professionnel début 1924. Il crée la Scuderia Nuvolari.
Lors du Circuito del Savio, Nuvolari fait l'une des rencontres les plus importantes de sa carrière, Enzo Ferrari. Avec sa modeste Chiribiri il menace le futur Ingeniere et son imposante Alfa Romeo RL. Ferrari déclare alors : "Ma première rencontre avec Nuvolari remonte à 1924. Il était en face de la Basilique Saint-Apollinaire in Classe, sur la route de Ravenne, où étaient installés les stands en vue du deuxième Circuito del Savio. Au début, je me souviens, je n'ai pas donné trop de crédit à ce maigrelet mais pendant la course, j'ai réalisé que c'était le seul concurrent capable de me contester la victoire. J'étais sur une Alfa 3 litres, lui, sur une Chiribiri et c'est dans cet ordre que nous avons coupé la ligne".
Pour la saison 1928, il acquiert quatre Bugatti Type 35 et en revend deux à Cesare Pastore et à son rival et ami Achille Varzi.
Tazio Nuvolari n'était pas simplement un pilote automobile. En Italie il devint une idole, un demi-dieu, une légende, résumant tout ce qu'un jeune italien aspirait à être. L'homme qui "réalisait l'impossible", pas une fois mais habituellement, le David qui a tué le Goliath dans le sport automobile. Il était "Il Maestro"
Pilotant les Alfa-Romeo de la Scuderia Ferrari puis pour Auto-Union AG, ses passes d'armes avec Achile Varzi, Rudolf Caracciola resteront célèbres !
À l'issue d'une course, Nuvolari s'amuse des questions posées par les journalistes, un échange est resté célèbre :
Le journaliste : – Où trouvez-vous le courage de grimper à chaque fois dans votre cockpit ?
Nuvolari : – Et vous ? Où espérez-vous mourir ?
Le journaliste : – Moi ? Chez moi, j'espère ! Dans mon lit !
Nuvolari : – Où trouvez-vous le courage de vous glisser chaque soir dans vos draps ?
En avril 1946, Alberto Nuvolari, le fils cadet du pilote, décède. Malgré la douleur, Nuvolari prend le départ du Grand Prix de Marseille un mois plus tard et réalise le meilleur tour en course avant d'abandonner. Nuvolari renoue avec la victoire au Grand Prix automobile d'Albi 1946 sur une Maserati 4CL.
Au Circuito di Milano, alors qu'il peut espérer finir troisième, il abandonne, incapable de piloter d'une seule main : en effet, devenu malade et asthmatique à force de respirer les gaz d'échappement, il doit maintenir en place un masque respiratoire
Il dispute sa dernière course, la Salita al Monte Pellegrino, une course de côte à Palerme, au volant d'une Cisitalia-Abarth 204 de la Squadra Carlo Abarth et remporte une victoire de catégorie.
Nuvolari n'annonce pas formellement sa retraite mais, diminué par son état de santé, devient de plus en plus discret. Fin 1952, un infarctus le laisse partiellement paralysé. Neuf mois plus tard, il décède d'une seconde attaque.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont une moitié de Mantouans, prennent part à ses funérailles. Des personnalités du monde de l'automobile viennent lui rendre hommage, dont Enzo Ferrari et Ferdinand Porsche qui déclare que Tazio Nuvolari est "le plus grand coureur d'hier, d'aujourd'hui et de demain". Conformément à ses dernières volontés il est inhumé avec son "uniforme de course", un pantalon bleu, un jersey jaune avec les lettres TN brodées et son casque. Son cercueil est porté sur plus d'un kilomètre par Alberto Ascari, Luigi Villoresi et Juan Manuel Fangio...
En hommage au pilote italien, une statue est érigée dans les rues de Castel d'Ario, la ville natale du campionissimo.
Enzo Ferrari dira encore de lui : " Nul n'a, comme lui, combiné une si haute sensibilité de la voiture à un courage presque inhumain"
"C'était un homme qui a violenté son quotidien et a accompli des choses qui, pour tout un chacun, étaient absurdes… Pour les jeunes de l'époque dont je faisais partie, Nuvolari représentait le courage, un courage sans limite. Il était un mythe inaccessible" disait encore le réalisateur et scénariste du cinéma italien, Michelangelo Antonioni...
"Tant que le monde parlera de sport automobile, il se rappellera de Nuvolari" témoignait la pilote britanique Francis Curzon...
"Nuvolari, en plus d'être mon plus grand rival, était le meilleur coureur de tous les temps. Il n'était pas un maître mais un artiste du volant. Un maître peut enseigner, l'art ne s'enseigne pas"... signé Achille Varzi !
Quatre voitures ont été nommées en son hommage : la Cisitalia 202 Spider "éuvolari", l'Alfa Romeo Nuvola, l'EAM Nuvolari S1 et l'Audi Nuvolari Quattro Concept et Maserati a enrichi son nuancier d'un "grigio-Novolari".
En guise de conclusion, saluons son style de pilotage :
La faible taille de Nuvolari (1,60 m) allait de pair avec une faible force physique qui l'ont amené à développer un style de conduite particulier. Pour entrer au mieux dans les virages, Nuvolari mettait sa voiture en travers et contrôlait la glisse avec l'accélérateur, une technique proche du drift qu'il est un des premiers à utiliser avant que d'autres ne s'en inspirent, parmi lesquels Stirling Moss.
Et pour modifier le centre de gravité de la voiture, il se penchait fortement à l'intérieur du virage, sa tête frôlant parfois la roue. Pour tourner le volant plus rapidement possible, il jouait des coudes et de tout son poids, donnant parfois l'impression de sauter sur son siège !
Philippe Jean-Armand Étancelin, dit « Phi-Phi », né en décembre 1896 à Rouen, Seine-Maritime est un pilote automobile français.
Il débute sa carrière automobile sur une Bugatti, avec une victoire au Grand Prix de Reims en 1926. Il remporte ensuite les 24 Heures du Mans en 1934 avec Luigi Chinetti puis participe à la Formule 1 dès ses débuts le 13 mai 1950. Il a couru douze Grands Prix de F1.
Il était connu pour porter sa casquette à l'envers au départ des courses. Après la guerre, quand le casque devint obligatoire, il la portait toujours au dissus du casque...
Il reçoit la Légion d'honneur en 1953. Il est mort à Neuilly-sur-Seine 1981.
Abilio Nunes Dos Santos était un pilote portugais, pilotant sa Bugatti Type 35C sur son circuit fétiche de Vila Real au début des année 1920, avec le françaisJacques Touzet. On le vit également sur Mercedes.
Alfredo Marinho Júnior était un autre pilote portugais, pilotant des Bugatti en 1927.
Jorge Melo, issu de la noblesse protugaise, était un pilote privé pilotant une Bugatti dans les années 1936 / 1937.
Joseph Zigrand était un pilote luxembourgeois ayant courru sur Bugatti à la fin des années 1920, aux 24 heures du Mans entre autres. Il fut également aviateur et Agent Bugatti pour le Luxembourd.
Ce pilote allemand s'est illustré sur Bugatti Type 35 au GP des Frontières à Chimay en Belgique ainsi que sur la tracé du Nurburgring, au GP de l'Eifel en 1931.
André Dubonnet, né le 28 juin 1897 à Paris et mort le 20 janvier 1980 à Maule dans les Yvelines, est un industriel, pilote de chasse, athlète, coureur automobile et inventeur français.
fils de Marius Dubonnet et le petit-fils et héritier de Joseph Dubonnet, fondateur du célèbre apéritif Dubonnet...
André et son frère aîné Émile, grands amis de Roland Garros, ils se passionnent pour l’aviation. Émile sera l’un des premiers aviateurs à survoler Paris.
À partir de 1921, André Dubonnet se lance dans la compétition automobile et ce jusqu’en 1928, avec une première période Hispano-Suiza et une seconde Bugatti, où il intègre l'équipe d'usine. Puis en 1928, il abandonne la compétition.
À l’âge de 30 ans, André Dubonnet est sélectionné pour participer à l’épreuve de bobsleigh par équipe aux Jeux olympiques d'hiver de 1928 à Saint-Moritz.
Dès 1927, André Dubonnet s’associe à l’ingénieur Antoine-Marie Chedru pour mettre au point une suspension à quatre roues indépendantes qui donnera lieu à des dépôts de brevets. Pour mettre en valeur son invention, André Dubonnet expose sur son stand, au Salon de l’Automobile de Paris de 1932, un châssis Hispano-Suiza H6 B 46cv carrossé par Daste équipé du « Système Dubonnet » à quatre roues indépendantes. La licence du Système Dubonnet est ainsi concédée à General Motors qui en équipera des Chevrolet pour finalement abandonner pour des questions de fiabilité.
Fin 1935, André Dubonnet présente son projet super aérodynamique "Dolphin", acquise par la Ford Motor Company dans la cadre d’un programme de recherche qui demeurera sans suite...
Enfin, en 1938, André Dubonnet présente son ultime création, l’extraordinaire "Xenia", du nom de son épouse défunte, superbe coach aux lignes futuristes, dessiné par Jean Andreau puis carrossée par le célèbre Jacques Saoutchik, et basée sur un châssis-moteur d’Hispano-Suiza J12.
Demeurant à Neuilly-sur-Seine, il se rend souvent dans sa villa d’Antibes, conçue par l’architecte américain Barry Dierks très en vogue sur la Côte d’Azur, non loin de la pointe Bacon, et portant trois plaques à son entrée affichant "Dubo-Dubon-Dubonnet".
Il meurt en 1980 à Maule dans les Yvelines
Jack Field était un pilote britanique vu sur Bugatti Type 36 (et également sur Talbot) dans les années 1925 à 1930.
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