Que ce soit pour la Buick du Docteur Müller ou la 2CV des Dupont & Dupond... Hergé a toujours accordé beaucoup d'attention aux autos dans les aventures de Tintin tant dans la justesse des choix que dans la fidélité du dessin...
Ainsi on a pu voir une Bugatti Type 37 rouge avec laquelle s'enfuie le bandit dans "Tintin en Amérique" ... et Milou a eu droit a sa Type 52 dans "Tintin au Pays de l'Or noir"
On notera aussi la Type 35 de Quick & Flupke parue dans le "Petit Vingtième" de janvier 1935.
Muriel Monica Strain était une très belle femme qui a participé en 1939 à sa première course, à Preston, au volant de la Bugatti Type 43 de son futur mari Geoffrey "Chink" Whincop. Elle continuera à courir après la guerre, elle pilotera une Fiat 508 Ballila avec pour coéquipière en course, une autre femme-pilote : Joyce Watson (qui s'impliquera beaucoup dans le projet Atalanta Cars)
Après la deuxième guerre mondiale, Chink Whincop, mari de la pilote Monica Whincop, se lance à son tour en compétition sur Bugatti Type 51 en 1947 puis sur une Type 57 de 1952 à 1953 avec une victoire à Goodwood.
Fermi Capella est une des rares entreprises de carrosserie espagnoles ayant survécu à la guere civile. Elle poursuivit ses activités jusqu'en 1958, réalisant des carrosseries selon les besoins du marché... de la plus belle sportive au plus pratique véhicule utilitaire... (Les apéritif Martini & Rossi, lui passent commande de tous ses véhicules de livraison pour sa filliale sise au Ramblas de Calaluña)
Francisco Capella Riera est né en 1834 à Esparraguera, province de Barcelone. Sa famille possédait quelques auberges sur la ligne du "Camino Real" ce qui les décida à construire des diligences... Ainsi fut fondée la Carrosserie Francisco Capella à Barcelone.
Francisco Capella Riera est mort en 1899, à l'aube du développement automobile. L'existence de la société sera assuré par son fils, Francisco Capella Vilanova
Guy Huet est un grand collectionneur de Bugatti hollandais. Avec sa femme Marika, on les voit dans presque toutes les manifestations Bugatti... Cette passio lui vient de son père Paul, déjà propriétaire de pur-sangs...
Christian Huet est un amateur de belles voitures anciennes. Maquettiste-styliste automobile, organisateur de ventes aux enchères et surtout écrivain et expert de référence dans le
domaine de la voiture ancienne.
Cet historien qui a rassemblé des archives depuis l’âge de 11 ans a constitué une bibliothèque phénoménale. Il a lui-même écrit de nombreux ouvrages consultés aussi bien pour les ventes aux enchères que pour les recherches d’authenticité, domaine dans lequel son expertise est très recherchée.
On doit à Christian Huet, membre de la Chambre Syndicale des Experts, la création de la revue "Cheval Mécanique" qui est toujours la revue officielle des experts et celle de "La Cote Officielle des Experts" pour les automobiles de collection, publiée dans Cheval Mécanique et Sport Auto.
Son portrait ne serait pas complet sans dire qu’il est conseiller en restauration d’automobiles, qu’il a créé un historique depuis leurs origines des marques Ferrari, Gordini, Delahaye, Veritas (numéros de châssis et moteurs, immatriculations, nom des pilotes, résultats...) et que parmi les huit livres dont il est l’auteur, trois ont remporté un prix : "Gordini, un sorcier, une équipe" (Prix Bellecour 1984), "Bucciali" (Le Plus Beau Livre de l’Année 2004) et "Bugatti 57S Atlantic 57473" (Grand Prix APHAT).
C'est le dynamique agent Bugatti de Londres Jack Lemon Burton qui aura réussi à vendre une Bugatti Type 43 Roadster au Thaïlandais Tan Kwan Tong résidant à Puket, province de Siam !
Le Tourist Trophy est une course automobile organisée par le Royal Automobile Club d'Angleterre.
Créée en 1905, cette course a fait partie des épreuves comptant pour le championnat du monde des voitures de sport entre 1953 et 1955, en 1958 et 1959, et entre 1962 et 1965. Après une interruption de 17 ans (l'épreuve s'arrête après 1988), le RAC Tourist Trophy reprend en 2005 sous l'égide de la FIA GT.
Bien que plusieurs Bugatti prirent le surnom de Tourist-Trophy, aucune ne s'est imposée dsans cette course.
La course avait lieu sur l'île de Man jusqu'en 1928 puis se déroula sur le circuit Ards à Belfast et en 1937 migra à Dinnington. La période moderne se jouera à Silverstone.
Le Tourist Trophy a continué d'exister sur l'île de Man jusqu'à aujourd'hui. C'est une course de motos sur des routes plus ou moins aménagées parmis les plus dangereuses...
Pritchard-Dumoulin est un carrossier installé à Angleur près de Liège en Belgique. Ses carrosseries très luxueuses était prisées par la famille royale et notamment par le Prince Albert qui deviendra Roi des Belges.
Léon Boucher était un agent Bugatti sur Lyon.
Mondan & Wilson était un distributeur Bugatti sur la région Parisienne.
Cette femme était l'épouse de Cenek Junek, banquier à Prague et archétype même du coureur privé. Il avait pratiquement tous les atouts : argent, style de vie, enthousiasme, talent sur les circuits... seulement, sur les circuits, justement, Elisabeth lui était supérieure !
"On avait encore jamais vu ça ; une première mondiale", écrit dans ses mémoires Alfred Neubauer, directeur des courses Mercedes, lorsqu’il évoque "cette frêle et courageuse femme" à l’occasion de la Targa Florio en 1928.
Elle a dépassé tous les hommes : Alberto Divo, Giuseppe Campari, Tazio Nuvolari et plusieurs autres pilotes renommés.
Mais le miracle ne pût toutefois pas être complet : Elisabeth Junek, en tête de la course, fût dépassée par Divo à la suite de problèmes liés à un freinage défectueux. Gênée par le nuage de poussière provoqué par le dépassement, elle casse une roue sur une pierre et à la fin, ce ne sera que la cinquième place, mais la légende était née : Elisabeth Junek fut fêtée dans toute l’Europe avec exubérance et son retour à Prague fut une journée de liesse pour la fière Tchécoslovaquie indépendante.
Elisabeth Junek restera toutefois "amateur" et fidèle compagne de son époux.
La mort accidentelle de Cenek Junek lors d’une course sur le Nürburgring, marquera la fin de sa carrière.
Zagato est une entreprise italienne spécialisée dans la conception et la réalisation de carrosseries automobiles dans tous les segments.
La société Zagato a été créée à Milan en 1919 par Ugo Zagato. Elle mit en œuvre des techniques aéronautiques que son fondateur connaissait bien pour avoir travaillé pendant la Première Guerre mondiale dans l'industrie aéronautique. Les automobiles carrossées par Zagato disposaient d'un design d'avant-garde, étaient légères et avaient un profil aérodynamique. Sortiront de ses ateliers plusieurs versions spéciales de modèles de grande série de quasiment tous les grands constructeurs mondiaux notamment Lancia, Maserati, Alfa Romeo ou Aston Martin...
La consécration dans le petit groupe des maîtres du design arrive avec les Alfa Romeo des années 1930... Une seule Bugatti, une Type 43, a été traitée par ce carrossier !
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, son activité reprend avec une série baptisée "Panoramica" en 1946, conçue par Vieri Rapi, sur la base d'une étude pour l'Isotta Fraschini Monterosa. Les Panoramica, construites à partir d'une mécanique de Fiat 500 Topolino et Fiat 1100, mais aussi Ferrari 166 et Maserati A6 1500, étaient des berlinettes deux places disposant d'une très importante surface vitrée incluant le toit.
L'activité de la Carrozzeria Zagato connaîtra un boom dans les années 1950 et 1960 avec l'essor des voitures de Grand-Tourisme .
Au cours des années 1970, avec la réduction des commandes des grands constructeurs automobiles, Zagato se tourna avec beaucoup de succès vers le design de produits industriels.
Actuellement la société Zagato est dirigée par Andrea Zagato, petit-fils du fondateur. Son siège est à Rho, dans la banlieue Ouest de Milan.
Zumbach était un agent important les Bugatti sur New York.
Schutter & van Bakel a été initialement fondée en 1829 par Willem van Bakel et appelée "W. van Bakel & Fils" à Amsterdam où elle fabriquait des selles et des chariots.
Willem meurt en 1851 et la Direction est confiée à son fils Jan Van Bakel... qui décède un an plus tard !
Le petit-fils de William, William John van Bakel, n'avait que cinq ans à l'époque, la direction est confiée à Hendrik Anton Archer.
En 1873, Johannes Willem van Bakel (le deuxième fils de Willem) épouse la fille d'Archer et le cabinet a été rebaptisé à "Archer & van Bakel"... alors que Anton Archer meurt trois ans plus tard (vous suivez ?). Enfin, au début 1900, Jacob, le plus jeune fils, les rejoint.
John était principalement responsable de la partie financière et Jacob était le concepteur et l'ingénieur de la société, ayant fait ses armes dans l'entreprise de carrosserie Van den Plas à Bruxelles, en Belgique. Il avait pris un cours de conception à l'Académie Louis Dupont à Paris. Il a travaillé quelques temps aussi comme apprenti designer chez Saoutchik en France... Renault, Lancia et Lincoln étaient ses chassis favoris.
En 1929, Wall Street s'est effondré... et dans les années trente la quasi-totalité de la demande pour de nouveaux contrats d'autocars a disparu. La Seconde Guerre mondiale a fait le reste.
Toutefois, Jan et Jacob van Bakel construisent une voiture sur chassis Rolls-Royce lorsque la Princesse Juliana se fiance avec le Prince Bernhard en 1936... mais la reine Wilhelmina choisit une Maybach allemande...
Le fils de Jacob, John, décède en 1953 et l'année suivante, juste avant le 125e anniversaire, Jacob et son autre fils Willem-Jan décident de fermer l'entreprise.
Pierre Veyron, né à Berc en octobre 1903, est un pilote automobile français.
Il s'est notamment illustré lors des 24 Heures du Mans, qu'il a remportées en 1939 au volant d'une Bugatti Type 57C, partageant le volant avec Jean-Pierre Wimille. Avant-guerre toujours, il termina quatrième du Grand Prix de la Marne et sixième du Grand Prix de l'A.C.F., le tout en 1936 sur Bugatti T57.
Après la libération, il fut troisième des 24 Heures de Spa en 1948 sur Gordini avec José Scaron, puis quatrième des 12 Heures de Paris en 1950 sur le même modèle avec Régine Gordine.
Il cessa de courir après les 24 Heures du Mans 1952 et 1953 disputés sur Nash-Healey Sport.
Il mort à Èze en 1970
"Homme discret et intelligent", la marque Bugatti lui a rendu hommage en baptisant un de ses modèles d'après son nom : la Veyron 16.4, commercialisée en 2005.
Jean-Pierre Wimille, né en février 1908 à Paris, est un pilote automobile français. Il conduisit avant guerre pour l'écurie Bugatti et après guerre pour Alfa Romeo. Il est considéré comme le meilleur pilote de son époque et l'un des plus grands pilotes français de tous les temps. Juan Manuel Fangio lui-même l'avait pris pour modèle.
Fils d'un journaliste automobile, il débute en course à 22 ans, pilotant une Bugatti Type 37A au Grand Prix de France 1930, à Pau. En 1936, il remporte le Grand Prix de France et l'année suivante en 1937, les 24 Heures du Mans, faisant équipe avec Robert Benoist.
En 1939, il remporte à nouveau les 24 Heures du Mans avec Pierre Veyron...
Pendant la Seconde Guerre mondiale il rejoint, avec Robert Benoist, le réseau "Chestnut" du Special Operations Executive, monté en France par le pilote franco-britannique William Grover-Williams. Des trois, il est le seul qui survivra.
Après la guerre, il épouse la championne de ski Christiane de la Fressange, cousine germaine du père d'Inès de la Fressange. L'année précédente, il remporte, au Bois de Boulogne, la dernière victoire de Bugatti en compétition. Au Grand Prix de Belgique 1947, il dépasse les 300 kilomètres à l'heure au volant d'une Alfa Romeo 158.
Durant le Grand Prix de France, qu'il remporte, il décide de concevoir une voiture de série portant son nom (seulement quatre exemplaires sont produits) à moteur Ford V8 dessinée par Philippe Charbonneaux.
Le 28 janvier 1949, il se tue au volant d'une Simca Gordini lors d'un tour d'essai sur le circuit du Bosques de Palermo, avant le Grand Prix de Buenos Aires. Il était alors l'un des grands favoris du premier championnat du monde de Formule 1. Il est enterré au cimetière de Passy à Paris. Un mémorial lui rend honneur Porte Dauphine à Paris. Un square du Mans porte son nom.
Marcel Charles Benoist, dit Robert Benoist, né en mars 1895 à Auffargis, est un pilote automobile français. Fils de Gaston Benoist, garde-chasse chez Rothschild, il est vainqueur du Grand Prix automobile de France en 1925 et 1927, des Grand Prix d’Italie, d’Espagne, de Grande-Bretagne et finalement champion du Monde en 1927. Il fut vainqueur des 24 heures du Mans (en équipe avec Jean-Pierre Wimille) en 1937.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, comme agent secret du Special Operations Executive (SOE), il fut membre du réseau Chestnut puis chef du réseau Clergyman....
Sa première mission le parachute en France. Benoist organise des cellules de sabotage et, avec William Grover-Williams, s’occupe de la récupération de parachutage d’armes et de munitions en forêt de Rambouillet, qu’il stocke dans sa maison d’Auffargis d’où il organise leur distribution.
En août, le frère de Robert Benoist, Maurice, est arrêté chez lui à Paris. Le lendemain, il accompagne les Allemands au château d’Auffargis. La maison de Benoist est mise à sac par la Gestapo... Sa femme, son père, les domestiques et Grover-Williams sont arrêtés.
Quelques temps après, Robert Benoist est arrêté à Paris. Pendant son transfert au Quartier Général de la Gestapo, il saute du véhicule et parvient à s’échapper !
Il réussit à rentrer en Angleterre par avion Hudson, qui le récupère près d’Angers.
Sa deuxième mission en France a pour objet d’établir le réseau dans la région nantaise.
C'est lors de sa troisième mission qu'il est à nouveau arrêté en compagnie de ses compagnons (seul Jean-Pierre Wimille parvient à s’échapper).
Il est déporté à Buchenwald et le 10 septembre 1944 il est exécuté par les Nazis.
Marius Franay prit la succession de son père Jean-Baptiste Franay, sellier de formation, qui avait créé l'entreprise en 1903 à Levallois-Perret après un apprentissage chez Binder.
Dans les années trente, il est reconnu comme le spécialiste des Coupés-chauffeurs de grand luxe, toujours sur des chassis prestigieux. Après la seconde guerre mondiale, il collabore avec Bentley et Rolls-Royce avant de cesser ses activités en 1955.
Bucar était un Agent Bugatti très actif sur Zürich.
Thomas Harrington a fondé sa Société à Brighton en 1877 et a commencé à construire des carrosseries à partir de 1905. En 1930 il déménage dans une nouvelle usine dans les environs de Hove, travaillant pour Lorraine-Dietrich, Austro-Daimler, Peugeot, Panhard, Ballot, Lancia, Minerva, Bugatti, Mercedes-Benz et Delage... ainsi que sur les chassis anglais Rolls-Royce, Sunbeam, Talbot, Austin et quelques rares Beverley-Barnes, utilisant le brevet des carrosseries souples Weymann.
Après la deuxième guerre mondiale, Harrington a continué à produire des carrosseries dont la plus connue habillait en coupé la Sunbeam Alpine entre 1961 et 1963... mais aussi une variante de la Triump TR4 et quelques Mini spéciales...
Harrington a fermé en 1966.
La Société Jos Neuss était un carrossier, installé à Halensee près de Berlin. Créée par Joseph Neuss, c'était la plus grande usine de carrosseries en Allemagne.
Dans les années 1870, son fils Joseph Jr. Neuss a pris la succession et en 1890, Nikolaus Trutz prend sa suite.
Jusqu'à la fin des années 1920, Neuss produit les plus élégants cabriolets sur chassis Maybach, Mercedes-Benz, Horch, Audi, Bugatti et Hansa-Lloyd mais à partir de 1930 les travaux étaient plus modestes, habillant des Steyr et des Wanderer et en 1933 le concurrent Erdmann & Rossi rachète l'entreprise.
Le Major Eri Richardson est un collectionneur américain d'automobiles qui, profitant de son séjour en France, ramena au moins 2 exemplaires de Bugatti (une Type 43ex-Figoni-Falaschi et la Type 51 Dubos...et peut-être une Type 43 James Young)
Orphelin à 16 ans Joseph J. Derham est venu à Boston, Massachusetts, en 1882 après avoir terminé son apprentissage comme charron dans le comté de Galway, en Irlande.
Il a rapidement trouvé un emploi dans les ateliers de Ned Wiles Philadelphie. Il a atteint sa majorité (âge légal de l'indépendance) en 1887 et a quitté Wiles pour ouvrir sa propre boutique à Rosemont, en Pennsylvanie, près de Philadelphie.
Il eut 6 fils dont quatre rejoindront l'entreprise : Enos, Philip, James et Joseph Jr.
Pendant 20 ans, les voitures seront créées en nombre toujours croissant.
En 1916, quand les trois enfants les plus âgés avaient rejoint leur père comme apprentis, la Société était gérée par James M. Hart avec Harry Kerr en charge des achats.
Au début, Derham construit des petites séries de carrosseries sur mesure pour des concessionnaires puis il crée des lignes de montage pour les quantités plus importantes, pouvant ainsi baisser les coûts de production.
Après la première guerre mondiale les trois fils les plus âgés, de retour du front, prennent les rènes de l'entreprise. Enos, le plus jeune poursuit ses études puis rejoindra ses frères.
Travaillant pour Hudson et Packard, Derham employait quelques 200 ouvriers. De 1921 à 1924 Derham travaille pour le carrossier Le Baron...
La mort de Joseph Derham en 1928 partage sa progéniture, Philip voulant moderniser et augmenter considérablement la production alors que James et Enos s'opposaient à tout changement ! L'immobilisme obtenant la majorité, Philip quitta l'entreprise pour fonder Floyd-Derham avec William Floyd comme associé, utilisant son nom et ayant amené avec lui nombre d'employés de longue date... causant la confusion parmis les clients fidèles. Mais l'aventure fut de courte durée.
Travaillant sur des chassis Duesenberg, Stutz, Lincoln, Pierce-Arrow, Franklin et Packard et pour des célébrités comme Gary Cooper... là où les constructeurs réalisaient des mauvaises année après la crise de 1929, l'usine Derham travaillait à pleine capacité !
Puis le marché évoluant, Derham se lance dans l'habillage de Ford V8 et Plymouth... lui permettant de rester en contact avec leurs anciens clients devenus moins dispensieux.
A la fin des années 1930, plutôt que de produire des voitures complètes, Derham s'oriente vers les transformations de carrosseries existantes... soit en ambulances, soit en limousines à empattement long. Mais quelques modèles spéciaux et prestigieux sortiront encore des ateliers comme une magnifique Imperial "aérodynamique"
Après la deuxième guerre mondiale, Derham construit plusieurs Chrysler spéciales puis le designer Raymond Loewy demanda la personnalisation de deux Lincoln Continental pour son usage personnel et celui de son épouse... et Heriberto Lobo de la Havanne commande aux frères Derham une limousine qui lui permette de se tenir debout en y entrant...
Les clients de Derham s'appelaient le Roi Farouk d'Egypte, Bechara El-Khoury du Liban, Atla Bey Ayoubi de Syrie ou le roi Abdallah de Jordanie... mais aussi le le Pape Pie XII, le Cardinal Spellman, Le Duc de Windsor (ex-King Edward), Harry S. Truman, le compositeur Cole Porter, Gary Cooper, Louis B. Mayer, James Forrestal, l'éditeur Herbert Pulitzer, la diva Lilly Pons, le chef d'orchestre Leopold Stokowski, ex-criminel Charles Allen Ward Brown, le marchand Rodman Wanamaker, le financier Bernard Baruch et l'héritière Marjorie Merriweather Poster Davies...
C'est dans ce contexte de très hautes sphères qu'a du être réalisée la Bugatti Type 43, chassis n° 43264 ?
A la mort de James en 1956, Enos dut superviser à la fois la conception technique et les affaires commerciales.
Al Garthwaite Jr., ancien président de Lee Tire and Rubber Company a acheté les bâtiments Derham et l'entreprise en 1964. JH Grotz, bras droit d'Enos Derham, a continué à faire des restaurations occasionnelles et à préparer des limousines blindées. Enos Derham a continué à travailler dans un petit coin de l'usine...
Garthwaite, s'associant avec Chinetti, modifie les locaux pour l'importation de Ferrari en 1972.
Le dernier événement dans la longue histoire de la Société Derham est venu avec la mort de Enos Derham en Mars 1974.
Victor William Derrington, pilote de course de Brooklands, était également un fournisseur réputé de pièces pour améliorer les performances des voitures de sports et de course. Installé depuis 1919 dans ses locaux de Kingston Upon Thames, il a trouvé un créneau utile : la fabrication et la fourniture du modèle silencieux Brooklands, quand ils sont devenus obligatoire sur cette piste.
Il a couru sur Salmson, toujours à Brooklands, au début des années 30 et la voiture était encore en sa possession au moment de sa mort. Dans les années 1960 il était l'agent officiel du Royaume-Uni pour les carburateurs Weber et ses transformation adaptées aux Minis étaient très réputées.
Il se définissait lui-même comme le premier préparateur Tuning de l'histoire. Victor Derrington est mort en 1972. Sa Société a continué jusque dans les années 1980.
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